Quand juin pointe enfin son nez, je cours au marché sentir l’odeur sucrée des premières bigarreaux ; c’est le même parfum qui s’échappait du vieux four de ma grand-tante dans le Limousin. Elle jurait que les noyaux libèrent un léger goût d’amande qui fait tout le charme du clafoutis – et quiconque osait les retirer se voyait rappeler la tradition paysanne d’un dessert « qui ne gaspille rien ».
Un clafoutis aux cerises digne du Limousin se prépare donc avec des cerises entières (noyaux compris !) pour parfumer la pâte, une base de flan toute simple et une cuisson douce qui garde le cœur moelleux. Cette recette a fait ses preuves et j'espère qu'elle vous plaira !